Le secrétaire général de l’OTAN à Tbilissi
par Sophie Tournon (Sources : civil.ge, apsny.ge, Tabula)
Le secrétaire général de l’Otan, présent à Tbilissi le 1er octobre, s’est voulu rassurant sur la question des relations entre l’organisation atlantique et la Géorgie. M. Anders Fogh Rasmussen dit compter sur le prochain sommet de Lisbonne en novembre pour que les pays membres de l’OTAN étudient de nouveau le dossier géorgien, mis en attente depuis le dernier sommet de 2008, à Bucarest.
Si l’organisation a rassuré son partenaire géorgien sur la non reconnaissance des indépendances abkhaze et sud ossète, il a aussi confirmé la politique de rapprochement constructive avec la Russie qui, elle, soutient les deux entités séparatistes. "Cette politique de rapprochement ne contredit pas notre politique de la porte ouverte, au contraire, a déclaré M. Rasmussen. L’amélioration des relations OTAN-Moscou ne peut qu’être bénéfique pour la région caucasienne, cela changera les relations entre Moscou et Tbilissi et renforcera la sécurité de la Géorgie.» Pour prouver l’engagement «moral» de l’OTAN, un bureau de liaison vient d’être inauguré à Tbilissi, «preuve de notre soutien à vos efforts de réformes», a assuré M. Rasmussen.
Sur le chapitre de la présence militaire géorgienne en Afghanistan, M. Rasmussen a vivement remercié le gouvernement géorgien de son aide militaire, et a déploré la perte de quatre soldats géorgiens: «Leur sacrifice ne sera pas vain, il contribue à sauver l’Afghanistan des terroristes».
Le président géorgien M. Saakachvili a alors diplomatiquement ajouté que l’OTAN pouvait compter sur les forces géorgiennes de même que la Géorgie comptait sur le soutien politique de l’OTAN sur les questions de sa souveraineté nationale, son indépendance et son développement.
La grande question de l’adhésion de la Géorgie reste ainsi ouverte et incertaine, mais comme le titre l’hebdomadaire géorgien Tabula, «mieux vaut tard que trop tard».
Si l’organisation a rassuré son partenaire géorgien sur la non reconnaissance des indépendances abkhaze et sud ossète, il a aussi confirmé la politique de rapprochement constructive avec la Russie qui, elle, soutient les deux entités séparatistes. "Cette politique de rapprochement ne contredit pas notre politique de la porte ouverte, au contraire, a déclaré M. Rasmussen. L’amélioration des relations OTAN-Moscou ne peut qu’être bénéfique pour la région caucasienne, cela changera les relations entre Moscou et Tbilissi et renforcera la sécurité de la Géorgie.» Pour prouver l’engagement «moral» de l’OTAN, un bureau de liaison vient d’être inauguré à Tbilissi, «preuve de notre soutien à vos efforts de réformes», a assuré M. Rasmussen.
Sur le chapitre de la présence militaire géorgienne en Afghanistan, M. Rasmussen a vivement remercié le gouvernement géorgien de son aide militaire, et a déploré la perte de quatre soldats géorgiens: «Leur sacrifice ne sera pas vain, il contribue à sauver l’Afghanistan des terroristes».
Le président géorgien M. Saakachvili a alors diplomatiquement ajouté que l’OTAN pouvait compter sur les forces géorgiennes de même que la Géorgie comptait sur le soutien politique de l’OTAN sur les questions de sa souveraineté nationale, son indépendance et son développement.
La grande question de l’adhésion de la Géorgie reste ainsi ouverte et incertaine, mais comme le titre l’hebdomadaire géorgien Tabula, «mieux vaut tard que trop tard».
*