Géorgie : M. Saakachvili se dit satisfait de son 'bilan' et confiant en l'avenir
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Dépêche publiée le 05/03/2010
Par Sophie Tournon. Source : Kommersant
Dépêche publiée le 05/03/2010
Par Sophie Tournon. Source : Kommersant
Le Président géorgien Mikhéïl Saakachvili a accordé une longue interview à la revue russe «Vlast' » (Pouvoir). Lors de cet entretien, le Président a affirmé que sa politique libérale était soutenue par plus de 50% de la population, et que le cours de ses réformes se poursuivrait immanquablement après son départ de son poste présidentiel.
Sur la guerre d’août 2008, le Président géorgien récuse une victoire de la Russie, qui n’a pu faire tomber la Géorgie en «occupant» l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud. Selon ses termes, les régions séparatistes ne sont en rien comparables au cas du Kosovo, au contraire : «Les Russes ont opéré un nettoyage ethnique, nous avons 500 000 réfugiés. Si on veut faire une comparaison avec le Kosovo, alors la Géorgie est le Kosovo.»
Selon M. Saakachvili, la Russie serait au bord du gouffre, sa dépendance économique au gaz, seule production nationale, ne lui permettant pas de se développer dans la bonne direction : «Personnellement, je suis pour une Russie forte, démocratique et libérale. Mais tout ce dont l’URSS rêvait en silence, le Kremlin le réalise aujourd’hui au grand jour.»
Mikhéil Saakachvili dresse ainsi un bilan positif de sa présidence: d’après lui, ses réformes ont mené la Géorgie sur la voix de la démocratie et du progrès économique, aucun retour en arrière n’est désormais envisageable. Son pays a ainsi pu se détacher de l’espace post-soviétique pour jouer «aux côtés des pays anglo-saxons dans l’économie mondiale.»
Enfin, sur son avenir politique, il affirme ne pas vouloir se représenter – ce qui serait contraire à la Constitution -, mais n’exclut pas de rester en politique. Pour lui, la Géorgie doit rester un pays à régime présidentiel fort, pour mener à bien toutes les réformes restantes.
Source : http://www.kommersant.ru/doc.aspx?DocsID=1327192
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Sur la guerre d’août 2008, le Président géorgien récuse une victoire de la Russie, qui n’a pu faire tomber la Géorgie en «occupant» l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud. Selon ses termes, les régions séparatistes ne sont en rien comparables au cas du Kosovo, au contraire : «Les Russes ont opéré un nettoyage ethnique, nous avons 500 000 réfugiés. Si on veut faire une comparaison avec le Kosovo, alors la Géorgie est le Kosovo.»
Selon M. Saakachvili, la Russie serait au bord du gouffre, sa dépendance économique au gaz, seule production nationale, ne lui permettant pas de se développer dans la bonne direction : «Personnellement, je suis pour une Russie forte, démocratique et libérale. Mais tout ce dont l’URSS rêvait en silence, le Kremlin le réalise aujourd’hui au grand jour.»
Mikhéil Saakachvili dresse ainsi un bilan positif de sa présidence: d’après lui, ses réformes ont mené la Géorgie sur la voix de la démocratie et du progrès économique, aucun retour en arrière n’est désormais envisageable. Son pays a ainsi pu se détacher de l’espace post-soviétique pour jouer «aux côtés des pays anglo-saxons dans l’économie mondiale.»
Enfin, sur son avenir politique, il affirme ne pas vouloir se représenter – ce qui serait contraire à la Constitution -, mais n’exclut pas de rester en politique. Pour lui, la Géorgie doit rester un pays à régime présidentiel fort, pour mener à bien toutes les réformes restantes.
Source : http://www.kommersant.ru/doc.aspx?DocsID=1327192
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